À l’instar des « experts » autoproclamés de l’islam en France, Michel Onfray n’a jamais acquis le moindre savoir ni obtenu la moindre qualification dans une science islamique quelconque. Il ne connait strictement rien ; ni au Coran, ni à la croyance et jurisprudence islamiques, ni à l’arabe et encore moins à la science du Hadith. Il n’est donc pas seulement important de dénoncer les propos tendancieux de ce dépréciateur impertinent, mais aussi de l’éduquer.
Après avoir abusé les auditeurs avec sa série de versets, Onfray s’exclame que l’islam n’est qu’une religion de haine :
« Quand on nous dit que c’est une religion d’amour, de paix et de tolérance, je vous dis : où trouvez-vous la paix, la tolérance et l’amour ? »
Incapable d’avancer le moindre contrargument, la présentatrice Salamé s’embrouille dans le débat et répond avec grosse maladresse que « dans la Bible, c’est pareil ! » Non, ce n’est pas pareil. La réponse à la question d’Onfray fut pourtant simple. Il aurait suffi de répondre qu’on trouve l’amour, la paix et la tolérance là où l’ont trouvé les non-musulmans qui ont fait preuve d’intégrité durant leur recherche sur l’islam ; dans le Coran et la tradition prophétique.
En étudiant les textes religieux et l’histoire du Prophète ﷺ, il est impossible de conclure qu’il fut envoyé avec une religion d’intolérance, de violence ou de haine. Il suffit de comparer les thèses farfelues d’Onfray à celles d’intellectuels occidentaux qui ont étudié — sérieusement, et sans préjugés — la biographie du Messager ﷺ.
L’intellectuelle britannique Annie Besant (1847-1933), connue pour être une activiste des droits de la femme dit qu’« il est impossible pour celui qui étudie la vie et le caractère du grand Prophète d’Arabie, pour celui qui sait comment il enseignait et de quelle façon il vivait, de ressentir d’autre sentiment que le respect pour ce prophète prodigieux, l’un des grands messagers de l’Être suprême. »[1] Annie Besant, « The Life And Teachings of Mohammad », p. 4.
Chez beaucoup d’érudits, une lecture objective de la vie du Prophète ﷺ aboutit à la conclusion qu’il fut l’exemple le plus parfait à ne jamais avoir foulé la surface de la Terre. Il fut l’homme qui a marqué l’histoire comme personne d’autre ne l’avait jamais fait auparavant et comme plus personne ne le fera après lui.
L’Encylopedia Britannica le proclama « l’homme de religion qui a connu le plus de succès sur cette terre ». Selon l’historien et philosophe américain Dr William Draper (1811-1882), Mohammed ﷺ fut « l’homme qui parmi tous les hommes, allait exercer la plus grande influence sur la race humaine. »[2] John William Draper, « A History Of the Intellectual Development of Europe. ».
Il fut nommé le personnage le plus influent du monde dans le livre de Michael Hart « Les 100 personnages les plus influents dans l’histoire ». Selon Hart, Mohammed ﷺ fut le seul homme dans l’histoire à avoir entièrement réussi tant sur le plan religieux que temporel[3]Michael Hart, « The 100 : A Ranking of the Most Influential Persons in History », p. 33..
Mohammed, le dernier des messagers ﷺ, fut loin d’être la personne belliqueuse et vengeresse que tentent de nous faire croire les islamophobes. Il fut un homme honnête, juste et clément qui pardonna à celui qui lui fit du mal et à ceux qui tentèrent de l’assassiner. Jamais ne s’est-il, hors combat, comporté de façon violente, comme l’en témoigna son épouse Aicha :
« Jamais le Prophète n’a-t-il frappé quelqu’un de sa main, ni femme ni domestique, sauf lorsqu’il combattait dans le sentier d’Allah. Et jamais ne s’est-il vengé de quelqu’un qui s’en prenait à lui, sauf s’il violait un des interdits d’Allah. À ce moment, il se vengeait pour Allah. »[4]Sahîh Muslim (6050).
Après avoir étudié la vie de Mohammed ﷺ, l’apôtre de la non-violence, Mahatma Gandhi tira la conclusion suivante :
« Je suis désormais plus que jamais convaincu que ce ne fut pas l’épée qui créa une place pour l’islam dans le cœur de ceux qui cherchaient une direction à leur vie. Ce fut cette grande humilité, cet altruisme du prophète, l’égard scrupuleux envers ses engagements, sa dévotion intense à ses amis et adeptes, son intrépidité, son courage, sa confiance absolue en Dieu…»[5]Extrait du journal « Young India », cité dans « The light », Lahore, 16/09/1924.
En effet, la tradition prophétique contient des milliers d’exemples qui témoignent de sa bienveillante indulgence, de sa haute moralité et de son intégrité fondamentale qui ont contraint l’historien écossais William Montgomery (1909-2006) de conclure que « la supposition selon laquelle Muhammad serait un imposteur soulève plus de problèmes qu’elle n’en résout. »[6] W. Montgomery, «Mohammad at Mecca », p. 52.
Comment une religion qui appelle continuellement à l’équité, au pardon, à la véracité et à la justice, peut-elle être conçue comme brutale et agressive ? « Ô les croyants ! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Allah et soyez des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injuste. Pratiquez l’équité : cela est plus proche de la piété. » [5/8]
Parmi les nombreuses calomnies de Michel Onfray à l’égard de la religion musulmane, se trouve encore son accusation de « religion misogyne »[7]Il prétend à nouveau avoir lu une sourate dans le Coran qui n’existe pas : « Une sourate qui vous explique qu’il faut égorger des juifs, une sourate qui vous explique que les femmes sont … Continue reading. Y’a-t-il une calomnie plus ignoble que celle-ci ? Onfray ignore-t-il réellement que le Prophète ﷺ a dit: « Les femmes sont les égaux des hommes. »[8]Rapporté, entres autres, par Abu Dâwud (236), Tirmidhi (113) et jugé authentique par Sheikh al-Albany. Ce hadith signifie que l’islam considère les hommes et femmes comme égaux sous les lois … Continue reading ?
L’islam enseigne que personne n’est supérieure à autrui excepté en piété et en bonnes actions[9]L’équité consiste à traiter deux choses entièrement pareilles de la même façon alors que l’iniquité consiste à les traiter différemment. L’islam respecte et honore la femme musulmane … Continue reading. « Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. » [49/13]
Si la noblesse est mesurée en fonction du degré de piété, comment les femmes pourraient-elles être inférieures aux hommes ? Comment peut-on parler de misogynie si on sait que le Prophète ﷺ enseigna que les hommes qui ont la foi la plus parfaite sont ceux qui possèdent le meilleur caractère et que les meilleurs d’entre eux sont ceux qui se comportent le mieux envers leurs femmes. Et c’est de ceux-là, que le Prophète ﷺ fut le meilleur. Il participait aux tâches ménagères, il recousait ses vêtements, réparait ses chaussures et fit la course avec son épouse. Voici comment se comportait l’exemple de tous les musulmans envers les femmes.
Contrairement à Michel Onfray, le Prophète ﷺ ne mentait pas. Il fut véridique avec ses amis ainsi que ses ennemis, en temps de paix et en période de guerre, apaisé fut-il ou en colère. Jamais n’a-t-il tenu un seul propos mensonger.
C’est ainsi qu’il fut connu auprès de son peuple. Avant la révélation, les Qoreychites le surnommèrent « al-Sâdiq al-Amîn »[10]C.-à-d. le véridique et digne de confiance., ils témoignèrent de son intégrité et le considèrent comme le plus véridique d’entre eux. Il enseigna que la véracité conduit à la bienfaisance qui, à son tour, mène au Paradis tout comme le mensonge conduit à la perversion qui, à son tour, mène à l’enfer[11]Sahîh al-Bukhâri 6094, Sahîh Muslim (2607).. Voyez-vous pourquoi Michel Onfray a encore tellement à apprendre des enseignements du dernier des prophètes ?
Lorsqu’il se mit à appeler à l’adoration unique du Créateur, les polythéistes lui offrirent biens, argent, pouvoir et un royaume pour qu’il cesse de rappeler aux gens pourquoi ils furent créés. « Et rappelle (Ô Mohammed) ; car le rappel profite aux croyants. Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils m’adorent. » [51/55-56] Or, il refusa les richesses de ce monde, du début de sa prophétie jusqu’au moment de sa mort.
Bien qu’il ait la trésorerie musulmane à sa disposition, il mena une vie de modestie et d’humilité ne voulant que le bien-être de sa communauté. Il dormait sur un lit de cuir rembourré de feuilles de palmier, se déplaçait sur un âne en saluant les enfants qu’il voyait jouer[12]Anas ibn Mâlik , un des compagnons les plus proches du Prophète dit : « Je n’ai jamais vu quelqu’un de plus miséricordieux à l’égard des enfants que le Prophète ». Sahîh Muslim … Continue reading.
Il se désavouait aussi bien de celui qui ne se montrait pas clément envers les enfants que de celui qui fut irrespectueux envers les personnes âgées et les parents. Voilà pourquoi les maisons de retraite n’existent presque pas dans le monde musulman.
La demeure du Prophète ﷺ, ses vêtements et sa nourriture étaient caractérisés par une rare simplicité. Il fut pauvre à tel point qu’il ne possédait souvent plus de nourriture pour cuisinier et cela parfois durant plusieurs mois d’affilée. Reconnaissants envers son Seigneur, lui et son épouse se contentaient alors de manger des dattes avec de l’eau.
Bien qu’il vécût dans l’indigence, il fut l’homme le plus doux, patient et généreux parmi les Arabes, le peuple le plus connu pour sa générosité. Choisi parmi l’humanité comme le dernier des Messagers, son rang élevé auprès du Créateur ne l’a jamais enflé de vanité. Durant toute sa vie, le Prophète Mohammed ﷺ se soucia du malheur des autres et fit passer les besoins des nécessiteux avant les siens. Il n’acceptait pas qu’on lui rende un service quelconque si lui-même pouvait l’accomplir et jamais ne refusa-t-il de donner ce qu’on lui demanda. C’est ainsi qu’il mettait en pratique la parole du Tout Puissant : « Vous n’atteindriez la (vraie) piété que si vous faites largesse de ce que vous chérissez. » [3/92]
Avec le peu de moyens à sa disposition, il poursuivit l’appel des prophètes et messagers qui l’avaient précédé en invitant l’humanité à l’adoration unique du Créateur sans rien lui associer. C’est une tâche qu’il accomplit de la meilleure des façons. « Par la sagesse et la bonne exhortation, appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. » [16/125].
L’écrivain, poète et politicien français Alphonse de Lamartine (1790-1869) décrit ainsi la grandeur d’un homme qui ne possédait presque rien :
« Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l’immensité de la réussite sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l’histoire moderne à Mohammed ? »[13]Lamartine, « Histoire de la Turquie », Tome 1 et Livre 1, p. 280.
Comment Onfray a-t-il pu calomnier ce Messager ﷺ, en s’exclamant que sa religion nous dit de ne pas aimer son prochain. Ignore-t-il que le Prophète ﷺ enseigna que personne ne peut réellement être croyant que lorsqu’il aime pour son prochain ce qu’il aime pour lui-même ? De même, il nous apprit que le Miséricordieux ne fait miséricorde qu’à ceux qui font miséricorde aux autres et dit : « Faites miséricorde à ceux qui sont sur terre et vous bénéficierez de la miséricorde de Celui qui est au-dessus des cieux. » Voilà un seul parmi de nombreux exemples qui démontrent qu’il fut envoyé en tant que miséricorde pour l’humanité. « Et Nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde pour l’univers » [21/107]
Mohammed ﷺ vint avec des valeurs qu’une autre société n’a jamais pu égaler. Il se prononça avec les meilleures des paroles et enjoignit aux croyants de se taire si ce qu’ils avaient à dire n’était agréé. « Et dis à Mes serviteurs d’exprimer les meilleures paroles, car le Diable sème la discorde parmi eux. » [17/53]
En 1841, l’historien et philosophe écossais, Thomas Carlyle (1795-1881) écrit :
« On a distingué Mohammed durant toute sa vie avec des principes inébranlables, une sincère détermination, bienveillant, généreux, compatissant, pieux, vertueux, digne d’éloges, libre, humaniste, très sérieux, sincère. Et avec toutes ces qualités, il avait le plus doux caractère, le tempérament le plus aisé, de bonne humeur, de compagnie louable et agréable, mieux il était plaisant et spirituel. Il était juste, sincère, clairvoyant, magnanime, pur et présent d’esprit…Il était un grand homme par sa nature, sans qu’une école lui inculquât la science ni qu’un enseignant se chargeât de son éducation, car il n’en avait aucunement besoin. »[14]Thomas Carlyle, « Heroes, Hero Worship, and the Heroic in History », p. 50-51.
Comment ne pas l’aimer ? Ce grand homme d’humilité et de piété aux valeurs morales, éthiques et sociales les plus achevées. En instaurant les mœurs exemplaires, il devint un modèle pour l’humanité.
Il appela à être patient envers ceux qui vous blessent et enseigna qu’une âme qui pardonne est mieux qu’une âme qui se venge avec détresse. Il appela à nourrir les démunis, à visiter les malades, à traiter les riches comme les pauvres, les noirs comme les blancs et il ordonna de juger entre les gens en toute équité. « Certes, Allah vous commande de rendre les dépôts à leurs ayants droit, et quand vous jugez entre des gens, de juger avec équité. » [4/58]
Pour préserver amour et fraternité, il ordonna de saluer l’inconnu ainsi que celui avec qui vous partagez une amitié. Il enseigna qu’un sourire et une bonne parole envers son prochain sont des actes de charité. Il enjoignit d’être bien avec son voisin et de l’honorer. Il clarifia le rang élevé que possèdent les parents et ordonna de les respecter. Il dit que parmi tous les membres de la famille, c’est la mère, la mère et puis la mère qui doit être le plus aimée. Dû à leur rang élevé, il enseigna comment faire preuve d’humilité envers les parents âgés :
« Et ton Seigneur a décrété : ‘n’adorez que Lui ; et (marquez) de la bonté envers les père et mère : si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi ; alors, ne leur dis point : ‘Fi!’ et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde ; abaisse pour eux l’aile de l’humilité ; et dis : ‘Ô mon Seigneur, fais-leur ; à tous deux ; miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit’. » [17/23-24]
Celui qui étudie réellement la biographie du Messager ﷺ, tirera une conclusion similaire à celle de Johann Wolfgang Von Goethe qui témoigna :
« Nous, les Européens avec tous nos concepts n’avons pas pu encore atteindre ce que Mohammed a atteint et nul ne pourra le dépasser. J’ai cherché dans l’histoire de l’humanité un homme qui en soit l’exemple idéal et je l’ai trouvé en la personne du Prophète Mohammed. »
À une époque où les gens enterraient vivante toute fille parmi les nouveau-nés, le Prophète ﷺ honora les femmes et affirma le droit des animaux. Il décrit à ses compagnons comment une femme entra en enfer pour avoir affamé un chat et il leur enseigna que le bon traitement des animaux est un acte d’adoration.
Voici des exemples qui ne sont qu’une fraction des Hadiths et versets qui appellent à la miséricorde, la paix et l’indulgence. N’en doutez point, la barbarie et la cruauté ne se trouvent pas dans le Coran, mais dans le cœur obscur d’Onfray qui prétend n’avoir découvert qu’une religion de haine, de guerre et d’intolérance. Pensez donc avec quelle haine, orgueil et malhonnêteté il a dû lire les ‘Hadites’ et le Livre Sacré.
Le Prophète ﷺ ne vint pas seulement pour parachever les mœurs exemplaires, il enseigna aussi comment défendre et gérer les États en toute équité. Mohammed ﷺ ne fut pas seulement le plus juste envers son peuple, ses proches et ses ennemis, il fut aussi — malgré sa pauvreté et le peu de moyens à sa disposition — le meilleur dirigeant de nations. N’est-ce pas là une preuve suffisante pour comprendre qu’il fut envoyé ?
En 1874, l’auteur anglais Bosworth Smith (1839-1908) écrit :
« S’il y avait un homme qui aurait le droit de dire qu’il règne par la volonté divine, ce serait Mohammed, puisqu’il a reçu tout le pouvoir sans avoir les instruments ni les supports. »[15]Bosworth Smith, « Mohammad and Mohammadanism », p.92.
Mohammed ﷺ fut un homme de vérité et de justice, un homme d’humilité et d’indulgence, mais aussi un homme de fermeté et de résolution. Il se battait pour faire parvenir le Tawhîd à l’humanité. Une lutte qu’il mena sous toutes ses formes et de la façon la plus exemplaire. Un jour, il luttait avec son cœur et son âme en propageant et en clarifiant le message de l’islam. Un autre, il brandissait le sabre et le bouclier. Sa vie entière fut dévouée à une noble cause pour la vérité, un combat mené par le cœur, la langue et l’épée. C’est pour cela qu’il fut l’homme qui acquit la plus grande renommée que puisse atteindre l’être humain et qu’auprès du Créateur il atteint le rang et le degré d’éminence le plus élevé[16]Ibn Qayyim, «Zâd al-Ma’âd » Vol.3, p.5..
Par le Tawhîd, il réussit à souder les tribus hostiles et les Bédouins dans les déserts profonds de la péninsule arabique en une nation civilisée qui enseignera au reste du monde la croyance la plus cohérente, les valeurs les plus exquises et les sciences les plus précises.
L’écrivain irlandais George Bernard Shaw (1856-1950) exprima lui aussi sa grande admiration pour le prophète de l’islam et dit que « ce dont le monde a le plus besoin est un homme qui a l’esprit de Mohammed. » Après avoir étudié sa biographie, Shaw conclut :
« À mon avis, il est loin d’être un antéchrist. Il mérite le titre de Sauveur de l’humanité. Je crois que si un homme comme lui prenait la dictature du monde moderne, il réussirait à résoudre ses problèmes d’une façon qui lui apporterait la paix et le bonheur si nécessaires. »[17] George Bernard Shaw, « The genuine Islam », Vol I., No 8.
Mohammed ﷺ était tout cela ; un prophète et Messager, un enseignant et un guide moral, un illustre époux et un père de famille dévoué, un homme de foi et d’État, un juge et législateur, un génie militaire, mais aussi un homme de quiétude qui instaurait la paix. Par-dessus tout cela, il fut illettré pour que sa prophétie soit évidente et hors doute. « Et avant cela, tu ne récitais aucun livre et tu n’en n’écrivais aucun de ta main droite. Sinon, ceux qui nient la vérité auraient eu des doutes. » [29/48]
Voici des témoignages équitables de penseurs occidentaux qui partagent tous une admiration pour le sceau des prophètes après avoir livré une étude impartiale de sa personne. En Occident, les seuls à avoir tiré des conclusions identiques à celles de Michel Onfray ne sont pas des intellectuels, mais des racistes et islamophobes virulents tels que Robert Spencer et Pamela Geller. Voici donc la catégorie à laquelle appartient réellement ce philosophe ténébreux des Lumières…
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Références
↑1 | Annie Besant, « The Life And Teachings of Mohammad », p. 4. |
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↑2 | John William Draper, « A History Of the Intellectual Development of Europe. ». |
↑3 | Michael Hart, « The 100 : A Ranking of the Most Influential Persons in History », p. 33. |
↑4 | Sahîh Muslim (6050). |
↑5 | Extrait du journal « Young India », cité dans « The light », Lahore, 16/09/1924. |
↑6 | W. Montgomery, «Mohammad at Mecca », p. 52. |
↑7 | Il prétend à nouveau avoir lu une sourate dans le Coran qui n’existe pas : « Une sourate qui vous explique qu’il faut égorger des juifs, une sourate qui vous explique que les femmes sont inférieures, c’est une sourate. » |
↑8 | Rapporté, entres autres, par Abu Dâwud (236), Tirmidhi (113) et jugé authentique par Sheikh al-Albany. Ce hadith signifie que l’islam considère les hommes et femmes comme égaux sous les lois prescrites par la Charî’a. L’islam accorde à tous les deux leurs droits et les soumet aux obligations de manière identique, exceptée dans les cas d’exception (aussi bien pour l’homme que la femme) qui reposent sur une preuve explicite. (Voir Ibn Hazm « Ihkâm al-Ahkâm » 3/337, 341). |
↑9 | L’équité consiste à traiter deux choses entièrement pareilles de la même façon alors que l’iniquité consiste à les traiter différemment. L’islam respecte et honore la femme musulmane en tenant compte des différences (émotionnelles, physiques, biologiques, mentales, etc.) entre les deux sexes. Forcer les deux à être traités de manière totalement identique est donc une injustice envers la femme qui est plus faible et vulnérable que l’homme. Voilà pourquoi les musulmans considèrent que les laïcs ne respectent nullement la femme dans leur société. |
↑10 | C.-à-d. le véridique et digne de confiance. |
↑11 | Sahîh al-Bukhâri 6094, Sahîh Muslim (2607). |
↑12 | Anas ibn Mâlik , un des compagnons les plus proches du Prophète dit : « Je n’ai jamais vu quelqu’un de plus miséricordieux à l’égard des enfants que le Prophète ». Sahîh Muslim (2316). |
↑13 | Lamartine, « Histoire de la Turquie », Tome 1 et Livre 1, p. 280. |
↑14 | Thomas Carlyle, « Heroes, Hero Worship, and the Heroic in History », p. 50-51. |
↑15 | Bosworth Smith, « Mohammad and Mohammadanism », p.92. |
↑16 | Ibn Qayyim, «Zâd al-Ma’âd » Vol.3, p.5. |
↑17 | George Bernard Shaw, « The genuine Islam », Vol I., No 8. |